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CFDT Crédit Agricole Languedoc

Ruptures conventionnelles collectives : la Société générale y pense aussi.

1 Février 2018, 00:05am

Publié par CFDT CA Languedoc

Alors qu'un premier accord relatif aux ruptures conventionnelles collectives a été signé vendredi à PSA, la Société générale songerait elle aussi à avoir recours au dispositif introduit l'an dernier par la réforme du Code du travail.

Alors qu'un premier accord relatif aux ruptures conventionnelles collectives a été signé vendredi à PSA, la Société générale songerait elle aussi à avoir recours au dispositif introduit l'an dernier par la réforme du Code du travail.

La direction de Société Générale a proposé vendredi de procéder à des départs volontaires via une rupture conventionnelle collective, lors d'une négociation liée à la réorganisation du réseau d'agences.

500 agences fermées et 3450 postes supprimés d'ici fin 2019

L'entreprise qui employait 18500 personnes fin 2017 dans le réseau en France a annoncé fin novembre vouloir fermer 300 agences et supprimer 900 postes supplémentaires d'ici 2020. En tenant compte des annonces précédentes, cela conduirait à fermer 500 agences et supprimer 3450 postes entre 2016 et fin 2019.

Pour y parvenir, la direction a présenté vendredi aux syndicats un "premier projet de texte" comprenant des "mobilités géographiques et fonctionnelles", de la formation et des "départs volontaires", a résumé Monique Motsch (CFDT). Sur le dernier point, "la direction a évoqué la possibilité de recourir à une rupture conventionnelle collective", a-t-elle ajouté.

"Pas de départs contraints", assure la direction

La direction de la Société générale a confirmé son intention, dans le cadre de la transformation de son réseau de banque de détail, d'ouvrir "une négociation concernant un projet d'accord portant sur un dispositif de rupture conventionnelle collective (RCC)". Elle a assuré que "ces suppressions de postes se feraient sans départs contraints.

Cet accord cadre prévoyant les mesures d'accompagnement envisagées sera prochainement présenté et discuté avec nos partenaires sociaux. 

Les "doutes" des syndicats

La CFDT a exprimé des "doutes" sur ce dispositif issu de la récente réforme du code du travail et qui nécessite un accord majoritaire des syndicats. "On n'est pas là pour négocier des zéros sur un chèque" de départ, mais pour négocier le meilleur "reclassement" possible pour les employés, selon Monique Motsch.

Selon diverses sources syndicales, il reste 2500 suppressions de postes à réaliser d'ici 2020. Or, les "1200 départs possibles en retraite (ou transition d'activité)" rendent l'équation "beaucoup plus compliquée qu'elle n'apparaît de prime abord", a écrit la CGT dans un récent tract, évoquant une "menace de licenciement" brandie par la direction.

La banque s'est engagée à ne pas faire de licenciements secs jusqu'en février 2019, dans un accord signé avec des syndicats.

ledauphine.com