Des répercussions agricoles et alimentaires de la guerre en Ukraine.
La guerre en Ukraine, outre l’atrocité humaine immédiate qu’elle génère, aura de fortes répercussions sur notre système alimentaire. C’est déjà le cas.
Les cours du blé s’envolent, des difficultés d’approvisionnements sont à prévoir sur les tourteaux de tournesol, le maïs, ingrédients de l’alimentation animale dans nos systèmes productifs. Le coût des engrais, déjà en forte hausse en raison du cours du gaz, s’envolent et l’approvisionnement est menacé, l’Ukraine étant un important producteur. Les coûts de l’énergie, globalement, menacent aussi la solidité de notre système productif.
Avec les répercussions de cette crise, suite à celle du Covid-19, sur les cours des matières premières, approvisionnements, débouchés, les vulnérabilités de notre économie sont une nouvelle fois mises en évidence.
Face à cette situation, si des mesures conjoncturelles de soutien ciblées sont urgentes à mettre en place, tant économiques que sociales, certaines organisations économiques appellent à « alléger les contraintes » environnementales et réglementaires sur l’agriculture française.
Pour la CFDT Agri-Agro, le moment n’est pas à une fuite en avant, mais bien de construire aujourd’hui, malheureusement dans un contexte difficile, les conditions de la résilience de demain.
La CFDT Agri-Agro réaffirme la pertinence de la transition agroécologique qui vise à développer une agriculture plus autonome et économe en intrants.
Fait à Paris, le 17 mars 2022
TÉLÉCHARGEMENT DEFICHIERS